Ce blogue fournit un échantillon du type de réflexions qu'on peut trouver dans notre livre, «Relations amoureuses jetables ou durables?» Suivez ce lien pour en savoir davantage sur ce livre.

On ne peut pas être plus ou moins engagé en amour, sinon on ne l’est pas du tout. C’est comme être enceinte: tu l’es ou tu ne l’es pas. Engagé avec des conditions, des clauses, des retenues, ce n’est pas de l’engagement, c’est du cha-cha: un pas en avant, un pas en arrière. Juste au cas.


Beaucoup redoutent l’engagement, surtout la partie « …et pour le pire ». Déjà en partant, si on met notre attention sur le pire, c’est le pire qui risque d’arriver; on va l’attirer à coup sûr. C’est comme chercher un investissement sans risque: ça existe, mais ça ne rapporte rien.


Toutefois avant de s’engager il est important d’avoir considéré si nos critères de satisfaction rencontrent ceux de l’autre, il va s’en dire.


Notre engagement à nous est de faire fonctionner notre relation. La question se pose quand même: jusqu’où l’engagement est-il tolérable? Si je suis une femme et que je me fais battre par mon mari, suis-je liée par mon engagement? Je répondrai que tout ce qui vous diminue comme être humain, dans votre dignité ou votre intégrité physique, doit amener à reconsidérer votre engagement. Car dans mon esprit il est très clair que deux personnes qui s’engagent l’une envers l’autre dans une relation amoureuse le font pour grandir ensemble, s’entraider et se soutenir mutuellement, pas pour se subir l’un l’autre sans espoir raisonnable d’amélioration.


Donc, vous êtes engagés. Bien. Quoi d’autre? Que puis-je faire d’autre pour faire fonctionner ma relation? Je peux décider d’aller au-delà des attentes, élever mon niveau de jeu dans la relation, dans le service, l’écoute, la considération. Dans ces domaines, il y a toujours de la place à l’amélioration. On peut choisir d’être employé ou associé, pour reprendre la métaphore des magasins à grande surface. On ne s’attend pas d’un associé qu’il compte ses heures…

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